J’avais oublié que le magazine Le Régional.fr avait dressé un petit portrait de moi. Et hop je me fais plaisir, je le mets en ligne sur mon blog!
Sylvie, la « vietnamienne »
C’est en écoutant son père parler d’Indochine, que Sylvie s’est prise de passion pour le Vietnam. Après des dizaines de voyages dans ce pays d’Asie, elle a écrit un récit et se prépare à publier un roman.
Mise à part sa petite taille, rien ne rapproche Sylvie Brisset des Vietnamiens. Et pourtant, dans une tenue vestimentaire locale, on lui a déjà demandé si elle n’était pas métisse : un vrai compliment pour cette Miramasséenne qui a un pied et le coeur entier dévoués à ce pays d’Asie.
Tout a commencé grâce à son père, à l’époque elle n’était encore qu’une enfant : «papa a fait la guerre d’Indochine pendant deux ans. Quand j’étais gamine, il évoquait cette période-là, moi la petite dernière je rêvais en l’écoutant. Il m’a parlé des effluves que dégagent les bannias le soir à la tombée de la nuit. Il m’a fait rêver au peuple H’mong qui se promène à demi-nu et cuit le poulet en l’enveloppant de terre. Il m’a narré les fumeries d’opium…»
Les voyages imaginaires que Sylvie a réalisés avec son père sont devenus réalité en 2000.
Cette année-là, la Miramasséenne part pour la première fois dans ce pays inconnu qui lui est pourtant si familier. Depuis, elle n’a de cesse d’y retourner. Tous les ans, elle y fait un voyage plus ou moins long, de trois semaines à trois mois.
Sylvie part «en mission»
En mars-avril 2009, c’est seulement pour trois semaines que Sylvie s’envole, un regret pour elle qui aimerait y vivre. «Malheureusement je ne suis pas encore rentière alors quand j’y vais, c’est à la fois pour mon plaisir, mais aussi pour des missions, et cette année à mon retour j’ai du boulot qui m’attend, c’est pour ça que je ne peux pas y rester longtemps.»
Tellement passionnée par le Vietnam, Sylvie en est presque incollable, alors des agences de voyages ou des magazines lui commandent des textes. «Je prends des notes, des photos, j’écris des articles, et ce que je touche me permet de financer le voyage. Il faut croire que mon amour de ce pays intéresse les gens.»
Cette année direction la région de Hà Tuyen avec un but : glaner un maximum d’informations pour terminer son roman. Car en plus des articles, Sylvie a écrit un récit de voyage, tient un blog et s’est lancée dans l’écriture d’un roman.
Mais pourquoi une telle passion ? «Parce ce que ce pays est resté authentique. C’est du bonheur à l’état pur, de l’émerveillement quotidien, dans ce pays il n’y a rien qui me gène, qui me choque, c’est tout simplement une culture totalement différente de la nôtre. Pour y voyager et y vivre, il suffit de quitter son esprit cartésien d’Européens et simplement se laisser bercer comme dans un hamac à l’heure de la sieste…»
Sauf que Sylvie, n’a pas vraiment le temps de se laisser bercer, entre la découverte de régions excentrées, la visite à ses deux familles de coeur et l’aide qu’elle apporte aux Vietnamiens, le temps file très vite. «Quand je pars, même si j’ai des petits moyens, j’aime apporter ma contribution.»
Ainsi en presque 10 ans, Sylvie a payé une partie des études d’une jeunes fille de 19 ans, a participé à l’ achat de planches de bois pour terminer une maison, a habillé quelques gamins des rues, a fourni du matériel scolaires aux écoles, des médicaments à des familles… «Faire tout ça, c’est un vrai plaisir. Car dès que j’arrive à Hanoï je me sens chez moi, par contre c’est le retour qui est difficile. J’ai le mal de ce pays.»
Son souhait : s’exiler dans ce pays qui est le sien. Mais en France, il y a ses amis, son travail, sa famille, et son père… Celui sans qui rien ne serait arrivé. L’intéressé est d’ailleurs ravi, enchanté de cette passion qu’il a fait naître et il attend avec impatience la sortie du livre de sa fille. Car il paraît que «L’enfant de la rivière Lô», c’est un peu leur histoire…
Article de Sandrine Beaupré sur www.leregional.fr/fr/portraits/id-81-sylvie-la-vietnamienne
coucou sylvie,nous nous sommes vu ce matin au cours informatique au puy st réparade a 10h30 je suis mary jane une dame blonde,pour mettre un visage quand vous recevrez ce méssage ,je vous trouve un peu aventuriére,courageuse,généreuse pour ce pays c’est tout en votre honneur,je n’imaginais pas votre passion.
bisous m jane
Quand va sortir le livre ?
Mon père étant au Vietnam pendant la guerre d’Indochine évidemment je souhaiterai le lire.
http://www.lessampaniersduvietnam.over-blog.org
Chantal
Il n’est pas terminé , écris pour les 3/4 car je me suis embarquée dans une région où il n’y a pas trop de renseignements dessus par écris et j’ai du aller y passer du temps pour glaner des renseignements et bien m’imprégner des lieux. Je dois maintenant finir de mettre mes note en forme et terminer l’écriture!